NCIS vs FBI : rencontre choc?

Ah non, ça ne peut pas s'arrêter comme ça....enfin bon i faut bien croire que si.

Ouai c'est exact.

Sur un ton non chalant Jethro ne sachant plus quoi faire pour oser parler à Jenny de ce qui s'était produit à noël, il baissa les yeux et les releva en scrutant Jennyfer de haut en bas pour finalement croiser à nouveau le regard de Jenny qui semblait douteuse.
Enfaite...il arrêta l'ascenseur....j'ai bien quelque chose à te dire!

Mike, sûrement autant que son collègue, avait été un rien soufflé de se retrouver abandonné ainsi. Jen ayant filé à l'anglaise avec Gibbs. L'agent se leva de son siège et secoua la tête dépité. Franchement quelle drôle d'agence!
Richard ne se gêna d'ailleurs pas pour faire un commentaire.
- Ouais, la vraie world-class!

Laissant son collègue prendre la tangente, l'homme lança un regard vers la sortie du bureau, et comme il ne vit personne, la curiosité fut plus forte. Il souleva la couverture d'un dossier sur une pile, regardant un peu de quoi il s'agissait. Rien d'intéressant en soi, mais bon...

Il ne fallait pas non plus qu'il traîne trop, au risque d'éveiller quelques soupçons, se frottant les mains, l'homme sortit rejoindre son collègue qui discutait avec un bellâtre qui semblait se la jouer un peu.

Leroy Jethro Gibbs a écrit:

Ah non, ça ne peut pas s'arrêter comme ça....enfin bon i faut bien croire que si.

Ouai c'est exact.

Sur un ton non chalant Jethro ne sachant plus quoi faire pour oser parler à Jenny de ce qui s'était produit à noël, il baissa les yeux et les releva en scrutant Jennyfer de haut en bas pour finalement croiser à nouveau le regard de Jenny qui semblait douteuse.
Enfaite...il arrêta l'ascenseur....j'ai bien quelque chose à te dire!

Bon, il a quelque chose à lui dire maintenant? Bien qu'il le dise, car elle n'a certainement pas le temps et envie de rester ici à poiroter comme une conne qui n'a rien à foutre de ses journées. Elle a beaucoup de boulot en ce moment, alors qu'il parle et vite.

Bien dis-moi ce que tu as à me dire!

Vu le ton employé de Jenny, Jethro le prit mal, même très mal, pour une fois qu'il voulait se dévoiler un peu, et bien elle avait tout gâchée, à croire qu'elle aimait faire ça.

Tu sais quoi?! Oublies, c'est pas la peine que je te dise ce que j'ai sur le coeur en te voyant n'attendre qu'une seule chose c'est que l'ascenseur reparte et que tu puisses retourner à tes occupations!!

Il alluma violemment l'ascenseur et ne regarda plus Jenny, lorsque les portes s'ouvrirent, Jethro resta fixe un instant puis sortit.

Une fois n'était pas coutume, Tony était resté un peu sans voix alors que son patron bientôt rejoint par la directrice, lui mettait un vent d'anthologie!
L'agent pointa un doigt en l'air comme pour l'interpeller, mais le "couple" lui passa devant comme s'il était transparent pour rejoindre leur lieu d'isolement préféré : l'ascenseur.

Du regard, Tony fit l'aller retour entre le bureau et l'ascenseur, restant toujours sans voix, et se demandant s'il avait rêvé que son boss l'ait appelé ou pas... C'est l'agent Bragg - qu'il ne connaissait pas - qui le sortit de son interrogation répondant à la question qu'il avait posée à Gibbs juste avant qu'il se volatilise.
- Mince, alors! Prenant un air faussement déçu, mais affichant de suite après un franc sourire.

Le second type du FBI les rejoignit. Tony lança un regard étonné à Cynthia. Qu'est-ce qu'il faisait seul dans le bureau de Jen, celui-ci? Mais déjà le premier type mettait les bouts.

Bon, bah avec tout ça, Tony ne savait toujours pas pourquoi on l'avait appelé...

Seigneur qu'il peut être bébé cet homme! Jennyfer soupire et la prochaine fois que Jethro lui demande d'entrer dans l'ascenseur pour parler, elle va lui rappeler gentiment qu'elle n'est pas intéressée. Un regard vers Jethro, elle sourit à Tony et regarde les deux agents du FBI sans rien dire.

Vous vous démerdez!! J'ai un truc à faire!!

En parlant à ses agents, Jennyfer et les deux agents du FBI. Il partit d'un coup, en colère, il en avait marre que Jenny ne le prenne pour un con comme elle le faisait, elle couchait avec lui, elle le regardait avec intensité mais non, rien....et ça, ça avait bon dos de gonfler Jethro.
Jethro prit sa veste et sortit du NCIS pour se calmer deux minutes sur le parking pour ensuite prendre son véhicule et quitter les lieux pour rentrer, les autres allés se débrouiller SANS LUI!!

[fin du topic pour Gibbs qui est partit se bourrer la gueule avec sa bouteille de bourbon!!]

La bouche ouverte, elle n'avait jamais vu Jethro ainsi. C'est bien la première fois qu'il part à cause d'une "discussion". Elle lance un soupire et regarde l'agent DiNozzo.

Vous allez faire enquête avec les deux agents du FBI ici présent.

Elle commence à en avoir assez de savoir que Jethro fait uniquement à sa tête. S'il a quelque chose à lui dire, qu'il vienne chez elle le soir ou qu'il vienne la voir quand la journée se termine. Ce n'est pas le temps de parler personnel alors que nous avons une mission sur le dos. Elle tourne la tête et tout à coup, elle s'apperçoit que les deux agents sont partis. Seigneur, qu'est-ce qui se passe aujourd'hui, tout le monde part?!

[HRP: Bon puisqu'il semble que les deux J ont pas capté que j'avais foutu le camp, je vais poster ici. XD!]

Alors que Richard était en train de descendre les escaliers, qui menaient au bureau du directeur, d'un pas sportif, il rencontra justement celle-ci au premier palier. Ah bah ça avait été rapide tout ça! Il n'avait pas eu le temps de faire quelques mètres, qu'ils étaient déjà dehors et Gibbs comme Shepard ne semblait pas des plus joyeux... sympas l'ambiance dans le coin!

Bref, elle expliqua au pauvre agent qu'il ferait équipe avec Henshaw et lui, Bragg lui fit un petit sourire narquois, avant de lâcher un:

- On va p'têtre pas prendre racine, le gus va pas nous attendre encore longtemps!

Ouais, il voulait bouger, il en avait marre d'être ici et puis bon... un agent c'était amplement suffisant, il n'avait pas besoin de l'équipe entière de Gibbs dans les pattes, de toute façon, il lui semblait que ce n'était que ce gus-ci qui avait répondu au sifflement du patron. Pas à dire, il se faisait obéir au doigt et à l'oeil ce meilleur agent de l'agence. Roh comment ça mauvais le Richard?

Mais non pas du tout! Ce n'était qu'une constatation pour la peine, celle qu'il pouvait plaindre, c'était Jennyfer pour la peine, pas de chance de bosser avec des bras cassés pareils, même au FBI ils n'étaient pas aussi à la ramasse qu'ici! Enfin bon, il arrêterait les comparaisons ici, ce n'était pas le moment, ils avaient du pain sur la planche.

Petit salut de la tête, un sourire en coin, il prit congé de la jeune femme.

- Directeur...

Puis tourna les talons pour partir pour de bon cette fois-ci, à moins que l'agent avec qui ils devraient faire équipe, d'ailleurs les présentations se ferait dans le parking, ou la chef de cette magnifique agence aient encore une remarque à faire. C'était le dernier moment.

Some fresh air!

Heureusement, Gibbs et la directrice réapparurent assez vite. Tony resta bouche bée, une fois n'est pas coutume, face à la réaction de son mentor. Il le regarda un rien éberlué quitter les lieux visiblement énervé comme jamais.
Ouh, là, ça ne lui disait rien qui vaille. Ce n'était assurément pas le genre de Gibbs de laisser les problèmes en plan. Surtout avec deux gus du FBI face à ex. Là, il y avait un problème et il devait être de taille!

Jen reprit tout de même les chose en mains. Logique, elle était quand même la mieux placée pour. C'est qu'on n'est pas directrice du NCIS sans raison non plus! Hors de question de perdre la face devant deux fédéraux d'une autre agence.

Tony ne put s'empêcher un regard vers l'endroit où avait disparu Gibbs. C'est pourtant bien ce qu'il avait fait là, non? Fuir, perdre la face...
S'il avait pu, il se serait mit un -Slap!- tout seul derrière la tête. Non, DiNozzo, il y a forcément une autre raison!

Bref, l'agent se reprit bien vite et acquiesça d'un signe de tête alors que Jen lui disait qu'ils feraient équipe avec les deux du FBI. Pas que ça l'enchantait, mais il se devait d'obéir et de rester poli. Et ce d'autant que le plus âgé des deux agents semblait pressé de mettre les bouts.
- Très bien, madame la directrice.

Se permettant tout de même d'utiliser cette formulation que Jen n'aimait pas pour la désigner. Oui, bon, quoi, on pouvait toujours essayer de lui faire retrouver un peu de bonne humeur, non?

Invité

Assise devant son ordinateur, Ziva leva la tête aux bruits de va-et-vient autour d'elle.
C'est Gibbs qui prend son veston et semble dételer avec rapidité.

On vous suit........ Mais les paroles de Ziva tombent dans le néant, Gibbs est déjà partit.
C'est alors qu'elle aperçoit Tony en conversation avec la directrice.
Il se passe quelque chose! se dit-elle qu'au même instant elle voit deux hommes en noir.

Pas trop certaine, elle croit reconnaître l'ex de Jenny mais ne sait rien de l'autre qui, lui aussi, semble avoir envie de prendre la sortie.
Ne comprenant pas trop ce qui se passe, elle se lève et va rejoindre Tony. Juste à temps pour l'entendre appeler Jenny, "madame la directrice".
¨OHhh! il joue avec le feu! remarquant le regard de Jenny.

Elle promène un regard interrogateur de Tony à Jenny tout en tentant de voir à quoi s'occupaient les hommes en noir et, cherchant surtout à savoir ce qu'il faisait au NCIS.

Après sa petite enquête "privée", Mike avait donc rejoint le couloir pour retrouver son collègue, le Don Juan de ses dames, la directrice, puis une jeune femme qu'il avait déjà aperçue du côté du bureau du mentor taciturne.

Il ne manqua pas la remarque de Richard, qui décidément avait du mal à rester en place. Enfin, en l'occurrence, il ne l'en blâmerait pas. Ils étaient quand même plutôt... curieux -dans le sens bizarre, bien entendu- dans cette agence.
Son collègue salua la directrice, avant de mettre les bouts sans plus de cérémonial. L'agent DiNozzo acquiesça aux autres de sa supérieure, mais la jeune femme en face sembla tiquer pour une raison qui échappait à Mike.

Il n'en fit pas plus cas que ça, et lança.
- Je peux te voir une minute en privé?

Le moment n'était peut-être pas bien choisit, mais les occasions de la croiser était devenus plus que rares ces derniers temps. Ils avaient tout de même encore un fils en commun!

Alors que Jennyfer remarque tout ce beau monde qui commence à partir tranquillement, elle entend Mike qui lui demande s’il peut la voir une minute en privé. Elle n’est pas pour lui dire non, surtout si c’est pour parler de la mission, mais quand même, elle a certains doutes que ce n’est certainement pas pour parler de la mission, sinon il ne demanderait pas à la voir en privé.

Lui ouvrant la porte de son bureau, elle le fait entrer et referme la porte tranquillement pour aller directement prendre place sur le petit canapé dans le fond de la pièce. Croisant les jambes tranquillement, elle lance un regard à Mike en disant :

Qu’est-ce qu’il y a?

Jenny n'avait pas répondu, mais la façon dont elle retourna à son bureau lui fit bien comprendre qu'elle acceptait. Il lui emboita donc le pas et marqua un léger temps d'arrêt lorsqu'elle embraya vers le coin canapé de la pièce. Oui, bon, il voulait lui parler, mais pas des heures non plus. Inutile de s'installer.
D'ailleurs, il resta debout quand il lança en réponse à sa question.
- Je voulais savoir ce que tu comptais faire avec Jethro. Notre fils, j'entends. Préféra-t-il préciser. Il commence sûrement à se poser des tas de questions.

Mike se frotta l'arrière du crane avec un soupir.
- Je peux trouver toutes sortes d'excuse encore, mais un jour où l'autre si tu continues dans cette voie, il te reprochera le fait de l'avoir délaissé.

Et ça promettait un ado plus que difficile à tous les coups. Mais bon, s'il faisait ça c'était surtout pour le présent. Il voulait que leur fils soit heureux, le plus heureux possible en tout cas compte tenu de la situation.

Qu’est-ce qu’il veut au juste? Que Jennyfer le reprenne? Il veut peut-être s’en débarraser et la laisser s’arranger avec le reste. Elle sait très bien qu’elle ne peut pas faire comme si elle n’avait pas de fils, car elle en a un et elle ne peut pas l’oublier non plus.

Je ne sais pas ce que j’ai l’intention de faire Mike... Je sais qu’un jour ça va me retomber dessus, mais qu’est-ce que tu veux que je fasse? Je ne sais pas comment m’en occuper et tu le sais autant que moi à part de tout ça... sans parler de l’ordonnance du juge pour que tu aies sa garde exclusive... penses-tu que j’ai le temps de me plonger dans la justice? ... mais je pourrais le voir si tu veux... je ne sais pas moi, quelques jours par semaine sans que le juge soit au courant...

Si Mike était calme au départ, il sentit gentiment les tours monter. Heureusement que la tirade de Jen avait été un rien longue, lui permettant ainsi de reprendre quelque peu le contrôle.
Dépité, il secoua la tête, face à la personne qui était quand même directrice du NCIS, et qui ne semblait avoir aucune qualité pour diriger même vaguement s vie personnelle.
- Jen, Jen... Il soupira. Le juge m'a donné la garde exclusive, jamais il ne t'a interdit de voir ton fils, voyons!

L'homme se mit à faire les cents pas devant le canapé. Il fallait qu'il se calme.
- Et pour répondre à ta première question, j'aimerai juste que tu assures un minimum ton rôle de mère. Tu sais cette personne qu'un enfant de trois ans vénère plus que tout au monde?

La questionna-t-il ironiquement plus pour la forme, et totalement cynique pour le coup.

Après tout, pas grand chose avait changé pour elle puisqu'elle avait récupéré sa maison - ce qui était logique. Même séparés, elle restait une mère à part entière, d'autant que jusqu'ici, et étrangement, Mike avait été parfaitement conciliant.

Jennyfer regarde Mike un moment en ce disant qu'elle ne fera pas une bonne mère. Il est évident que si nous nous disons ça sans arrêt, nous ne le serons jamais. Peut-être qu'avoir un enfant a été la pire gaffe de sa vie, mais elle n'ira pas le dire, car au fond d'elle, ce petit bonhomme elle l'aime... sinon elle ne garderait pas une photo de lui dans ses affaires.

J'ai juste peur Mike... peur de ne pas être capable de le rendre heureux, peur de ne pas savoir quoi faire... peur tout simplement. Ce n'est pas en vivant seule que je vais plus savoir quoi faire avec lui... J'ai juste peur Mike...

Voilà, elle vient de dire ce qu'elle pense réellement. Maintenant, il reste à savoir si elle seras en mesure de le prendre avec elle. Jennyfer peut comprendre que Mke aimerait bien refaire sa vie et ce n'est pas avec un enfant 24 heures sur 24 que nous pouvons réellement la refaire.

Et Mike sentit son coeur se serrer en entendant Jen dire qu'elle avait peur. Il n'avait jamais compris pourquoi elle doutait d'elle ainsi dans sa vie privée. Elle, pourtant si sûre de ce qu'elle faisait dans son job. Et la position dans laquelle elle était ne faisait que le démontrer.
Elle dirigeait toute une agence fédérale, et était incapable d'assumer vaguement l'éducation d'un enfant. Un comble.

Ce d'autant plus, qu'il ne fallait pas charrier, elle s'était toujours bien occupé de leur fils. En quoi être séparée l'empêchait de continuer. Mike était loin, très loin de tout faire quand ils étaient encore ensemble.

Sentant la détresse de son ex-femme, il s'approcha d'elle avec un léger sourire, un rien triste.
- Jenny, je ne sais pas pourquoi tu réagis ainsi...
Il s'assit près d'elle au bord du sofa en posant une main sur celle de Jen. mais il a besoin de toi, sûrement même plus qu'il a besoin de moi. Il est si jeune.

Il ne voulait pas la faire culpabiliser, mais juste lui faire comprendre le problème.
Et encore, Mike trouvait que le petit réagissait vraiment très bien à l'absence de sa mère. Limite anormalement d'ailleurs. Le père espérait juste qu'il n'intériorisait pas un manque, une carence qui ressortirait sous peu, et surement pas en bien.

Elle n’est pas folle, elle sait très bien que le petit Jethro a besoin d’elle. Tous les enfants ont besoin de leur mère et de leur père. Jennyfer a la contrôle total ou presque de son agence, mais la vie personnelle fait pas mal défaut. Comment bien contrôler les deux? Elle l’ignore totalement... peut-être qu’elle aurait besoin de consulter, mais pensez-vous qu’elle va le dire tout haut? Jamais.

La main de Mike sur la sienne, elle tourne sa main pour qu’elle se retrouve en sorte qu’elle puisse entrelacer ses doigts aux siens. Tournant la tête vers Mike, elle le regarde une nouvelle fois et lui répond le plus sincèrement :

Un enfant a toujours besoin de son père, surtout un petit garçon. Il faut absolument qu’il ait une figure paternelle et toi, tu es une bonne figure pour lui Mike... tu es un bon père et ça, jamais je vais dire le contraire. J’y pense arrêt à notre fils. Il n’y a pas une journée où je ne pense pas à lui...

Après un très long moment de silence, elle décide de lui dire :

Ok... je veux bien le revoir, mais je ne te garantis pas que je vais être totalement capable, mais je vais faire un effort Mike, un effort pour notre fils, un effort pour moi et un effort pour toi.

Mike resserra sa prise sur les doigts fins de Jen histoire de la rassurer et de l'encourager un peu à se livrer.
Il la laissa donc parler. Bien entendu qu'il ne voulait pas abandonner leur fils pour autant. Juste qu'il voit un minimum sa mère. Mais c'est qu'avec tout ces compliments, elle le ferait presque rougir. Non, il n'était sûrement pas le père parfait, parce que déjà si c'était le cas, il se serait débrouillé pour garder sa femme avec lui. Et là, raté!
Il se doutait bien qu'elle pensait à l'enfant. Mais lui, ça ne lui suffisait sûrement pas, hélas.

Sentant bien que sa cogitait du sous la chevelure rousse, Mike laissa faire. Sa réaction déclencha un sourire chez l'agent spécial. Toujours excessive comme bien souvent chez Jen. Un trait de son caractère assurément, mais ce petit défaut avait bien souvent amusé Henshaw.
- Jenny, tu n'as pas à t'en faire. C'est ton fils, tout ne peut se passer que bien.

L'avantage, c'est que Jethro était si jeune qu'il oublierait vite cet épisode curieux. Mais encore fallait-il que Jen se reprenne.

Il est vrai qu’il est encore temps de reprendre le petit bonhomme sous son aile, car ce n’est pas dans deux ou trois ans qu’elle pourra le faire. Dès que le petit aura mis les pieds à la maternelle, il sera trop tard pour reprendre son rôle de mère au sérieux. Jennyfer s’est toujours dit qu’elle n’aurait pas d’enfant, mais il faut croire qu’il y a juste les fous qui ne change pas d’avis. Cet enfant, elle le désirait ou pas!? Étrangement, oui, elle le voulait, car elle aimait Mike et savait qu’il aimerait bien avoir un petit enfant dans sa vie.

Ok... ce soir, tu peux?

Demande-t-elle tout simplement... revoir son fils aussi vite, est-ce une bonne idée? Ça va faire une surprise à Jethro, mais comment va-t-il le prendre, bien ou mal?

C'est que Mike aurait presque été surpris du revirement si soudain de Jen. Mais au final, il en était bien content. Il réfléchit juste quelques secondes. Bon le soucis c'était l'enquête en cours. dieu seul savait où ça pouvait les mener.
- Ecoute, si des fois ça traîne trop à Norfolk, je te téléphone. Mais je vais essayer de faire en sorte.

C'était pas sa priorité par rapport à son job habituellement. Mais là, puisque Jenny semblait décidée, il n'allait surtout pas lâcher le morceau comme ça. Depuis qu'ils s'étaient séparés leur fils était assurément la chose qui passait en premier pour Mike. Et encore heureux pour le petit!
- Je te l'amène chez toi?

Voir même chez Gibbs. Au point où il en était, il n'étaient plus à ça près. Même si on ne peut pas réellement dire que risquer de le croiser le réjouissait follement.

Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour son fils?!

L’emmener chez elle? Jennyfer pensait plus aller directement chez Mike, mais bon, s’il préfère emmener le petit homme chez elle, pourquoi pas!?! Elle le regarde et lâche sa main très délicatement pour se permettre de lui répondre :

Ok... chez moi, je vais vous attendre. Une chose, c’est que tu restes à la maison toi aussi, ok?

Aussi bien faire comme s’ils étaient une vraie petite famille où papa et maman s’aiment plus que tout au monde, non!? Ok, c’est peut-être dur à croire ou à imaginer, mais malgré la violent de Mike, elle l’aime quand même et ne veut pas qu’il lui arrive malheureux. Son fils a besoin de son père et le contraire aussi.

Invité

Ziva qui venait de reconnaître l'ex de Jenny, les regarda partir vers le bureau de cette dernière. Pendant que l'autre reprend le chemin de la sortie.
Elle le trouvait "étrange". Il n'avait parlé à personne, sauf qu'il ne semblait qu'accompagner Mike.

Tony regardait aller tout ce monde. C'est alors que Ziva lui demande:
J'ai" loupé" quelque chose?

Tony nota l'air un rien désappointée de sa collègue alors que Bragg filait à l'extérieur, et que l'autre agent du FBI s'enfermait avec Jenny dans son bureau. Ils restaient là, seuls, comme deux andouilles.

A la question de Ziva, Tony eut un sourire amusé.
- T'as surtout loupé le coup de calgon de Gibbs. Je ne sais pas ce qui lui a pris, mais c'était... Il secoua la tête, revoyant la scène, et ne trouvait pas de mot. c'était... tellement pas Gibbs!

Vrai que voir son mentor envoyer tout balader était vraiment quelque chose d'inédit pour lui. Il se demandait bien ce qui avait pu se passer dans cet ascenseur.