(Suite) A deux c'est mieux......

Invité

Comment je fais?
répète Ziva. Elle se rajuste contre Tony et sur ton ton badineur répond:

Eh bien, c'est pas trop compliqué. Je m'entoure dans ma doudou et cinq minutes plus tard, je m'aperçois que je ne vois rien du film, car je me suis endormie. Mon record est d'avoir tenu quinze minutes sur un film d'Hercule Poirot! Qu'en dis-tu ?

Ziva qui se trouve drôle rit pour ensuite déclarer à Tony:

Il fait un beau président Harrison Ford, tu ne trouves pas ? Évident qu'il n'a pas ton charme italien mais je le trouve très bien!

Tony eut un sourire amusé alors que Ziva répétait sa question en se calant encore davantage contre lui.
Est-ce que cela la mettrait mal à l'aise d'expliquer ça? Hum... intéressant... Et de fait la réponse de la jeune israélienne ne le déçut pas.

Il rit avec elle de bon coeur avant de répliquer.
- Ok, je comprends mieux maintenant pourquoi tu ne connais aucune des célébrissimes répliques que je peux sortir!

Et là tomba une question à laquelle, curieusement, il s'attendait à un moment ou à un autre.
- Merci du compliment. Lui faisant alors son légendaire sourire charmeur. Il en fallait pas plus pour mettre Tony dans les meilleures dispositions. Et de fait, lui comme moi, ferions de magnifiques présidents!

Oui, bon, quoi, on pouvait bien plaisanter non?!

Invité

Ziva renverse la tête contre Tony en riant.

Je me doutais bien que je te ferais plaisir en te complimentant de la sorte.

Sais-tu, je crois que si tu restes silencieux, je n'écouterai pas le film bien longtemps, je vais m'endormir........ et pour elle-même, elle ajoute dans un grand soupir:
*Je suis tellement bien.....*

Ziva reconnaissait que Tony représentait quelqu'un de spécial pour elle. Mais elle préférait garder le secret même si les autres autour d'eux devait bien se douter de quelque chose.

A contact de Ziva, Tony inclina sa tête contre elle. Lui aussi se sentait bien, assurément.
Il ne s'était plus senti aussi bien depuis... Jeanne. Non! Il ne fallait surtout pas penser à elle. Juste profiter de l'instant. Parfait instant.

Un ange passa, avant que la jeune femme ne confit qu'à ce train là, elle allait vite s'endormir. Tony étouffa un léger rire, avant de se décoller légèrement pour la regarder, un franc sourire encré sur ses lèvres.
- Hey, dis tout de suite que je suis soporifique!

En tous les cas, ce serait bien la première fois qu'on lui ferait cette remarque. En général, il avait plutôt un pouvoir... stimulant sur les femmes. Mais il savait aussi que la jeune israélienne n'était pas n'importe quelle femme, et c'est précisément pour ça qu'il l'appréciait tant.

Ceci étant, il espérait tout de même franchement ne pas lui déclencher une catalepsie à chaque fois qu'ils avaient un moment d'intimité ensemble!

Invité

Ziva avait plus le goût de lui répondre qu'elle était simplement bien dan ses bras, de ne chercher aucune autre raison.Sentant sa tête contre la sienne, Ziva, jalouse sans se l'avouer, pendant un moment, pensa que c'était ce genre d'intimité et même plus, qu'il avait vécu avec Jeanne.
Chassant cette idée, elle lui demande:

Tony, avec le travail qu'on fait, tu penses qu'un jour on pourra avoir une tranquille vie de famille ?

Repensant à la formulation de sa phrase, elle se tourne vers lui, en s'exclamant:

Pas ensemble, pas nécessairement ensemble!

Même si elle reconnaissait que chacun avait une attirance l'un pour l'autre, il tentait tant bien que mal, de ne pas se l'avouer.

Mais si on les avait vu en ce moment, aucun doute n'aurait tenu.

Ziva n'objecta rien à sa remarque. Ca en aurait presque été vexant d'un coup. Mais il en fallait bien plus pour refroidir notre Tony international! Il laissa donc tomber l'affaire. De toute façon, au pire, il n'était pas contre servir de coussin, ça lui allait parfaitement.

Puis la jeune femme reprit la parole, laissant son collègue presque effaré. L'idée chemina à la vitesse de la lumière dans son petit cerveau.
Et Ziva se reprit. Un sourire au final plutôt rassuré voir même rassurant arrivé à ce niveau.
- Oh... Euh... Et bien, à vrai dire je n'y ai jamais vraiment réfléchit.

Et là, il risquait vite de passer pour un insouciant ou bien d'être radicalement contre ce projet. Il se reprit à son tour.
- En fait, c'est pas que je sois contre, mais c'est plutôt que c'est quelque chose qui se réfléchit à deux à mon sens...

Oui, en plus c'était cela. Pourquoi faire des plans sur la comète si on a pas trouvé l'âme soeur. En tous les cas, une chose était claire pour lui, ce n'est pas parce que l'horloge biologique avançait qu'il se précipiterait sur la première venue. Il avait fait une erreur avec Jeanne, et aspirait à quelque chose de vrai de fort.
Et il n'était pas du tout exclu que Ziva ne soit pas la bonne personne. Au moins, ils se connaissaient par coeur. Fort peu de secrets l'un pour l'autre si ce n'était sur leur vie privée. Mais si aujourd'hui il se mettait à se fréquenter, cette dernière barrière tomberait bien vite.

Invité

Continuant de rêver sans trop vraiment le vouloir, elle poursuit en demandant:

Aimerais-tu avoir des enfants ?
Levant la tête vers lui pour rencontrer son regard, elle croit parler pour elle quand elle lance à haute voix:

J'espère qu'ils seront beau comme toi!

Voulant se reprendre, elle ajoute:

Mais pas aussi « macho » que toi!

Elle se recale entre les bras de Tony en ricanant. Elle ne cesse de se répéter qu'elle apprécierait cette vie bien tranquille. Après les horreurs qu'elle avait vu dans son pays, les combats violents et sanglants, elle se permet de croire que le paradis doit bien existé.
En tout cas, elle en avait un avant-goût.

Ziva semblait décidée à embrayer sur le sujet. Pas que ça le dérangeait outre mesure, mais disons qu'il n'était pas habitué à parler de ça. Les vagues fois où il avait évoqué ça, c'était plus en plaisantant, comme pas mal de sujets sérieux quand ils venaient à être évoqués.

Il marqua un temps après la question de la jeune femme. Le regard que Ziva venait de posé sur lui semblait rempli de tendresse. C'était tout de même assez rare chez elle. La plupart du temps, ils se chamaillaient plutôt.

Les commentaires de la jeune israélienne sur les qualité souhaitées pour ses enfants ne manquèrent pas de le faire sourire, même si elle avait repris sa place contre lui, elle pourrait sûrement le deviner.
Il répondit enfin.
- Je dois bien avouer que plus le temps passe, et plus l'idée de voir une armée de petits DiNozzo courant partout me semble concevable.

Il étouffa même un léger rire à cet idée.
- Enfin, me connaissant, déjà avec un je serai débordé!

Vrai que si l'idée ne lui déplaisait pas, il était loin d'être un expert avec les enfants.

Invité

Ne voulant plus s'étendre sur ce sujet qui pouvait devenir dangereux à ces yeux, Ziva plonge la main dans le bol de pop corn, pour s'amuser, en lance un dans les airs pour forcer Tony à l'attraper.

Sais-tu, je crois que même à deux, je ne suis pas douée pour rester tranquille et écouter un film attentivement! Heureusement que je ne suis pas comme çà au travail.

Elle laisse son front s'appuyer contre le cou de Tony. Prenant conscience de sa position, sans vraiment en changer, elle dit à Tony:

Si tu veux que je m'assois comme il faut, tu le dis. Je ne veux pas t'empêcher d'écouter ton film. Je sais que tu aimes les films et je ne veux surtout pas t'empêcher de relaxer.

Ziva sentait une confusion en elle-même. Elle aimerait bien une relation particulière entre elle et Tony, mais quelque part en dedans, une certaine retenue, l'empêchait de prendre un peu plus d'initiative. Elle ne voulait pas de quelque chose de passager et, elle avait peur que, si elle faisait l'amour avec Tony, le charme qu'il y avait entre eux, s'éteigne. Elle savait qu'elle ne pourrait rien lui refuser mais savait aussi qu'elle n'accepterait pas d'être qu'une aventure pour lui.
Une grande partie de son coeur, battait pour lui.

*Il doit bien s'en douter* pense-t-elle.

Ziva sembla vouloir changer de sujet, et à tout bien avouer Tony n'en était pas fâché! Outre le fait que cette conversation pouvait être un rien prématurée, il craignait d'être maladroit dans ses réponses. Et la dernière chose qu'il voulait c'était mettre mal à l'aise la jeune femme.

Il chopa au vol le pop-corn qu'elle lui avait envoyé, et sourit à sa remarque sur le fait qu'elle n'arrivait pas à se concentrer sur le film. Sans blague?! Il avait effectivement cru remarquer ça aussi. Mais en l'espèce, ça ne le gênait pas plus que ça. Ce film, il le connaissait quasiment par coeur.

Et quand elle ajouta qu'elle pouvait se ressaisir, il rétorqua.
- Non, non, c'est pas grave. Et ne t'inquiète pas, il n'y a pas plus relax que moi à cet instant.

Vrai qu'il se sentait parfaitement bien. Et il ne voulait surtout rien changer pour l'heure.

Pourtant à bien y réfléchir, ça pouvait être gênant cette situation. Qui pouvait connaître les répercutions exactes que pouvaient entrainer une relation plus... personnelle entre eux. Ce n'était pas tout à fait pour rien qu'avait été édicté des lois de non fraternisation au sein des services fédéraux...

L'agent ne resta pas bien longtemps silencieux, comme quoi il n'était guère plus concentré sur le film.
- Ziva, tu ne nous a jamais vraiment dit pourquoi exactement tu n'étais pas restée en Israël.

Voilà bien une question très sérieuse dans la bouche de Tony. Certes elle faisait toujours partie du Mossad officiellement, mais pour s'être expatriée comme ça, elle devait avoir ses raisons.

Il comprendrait qu'elle ne lui réponde pas ouvertement, mais si leur relation devait évoluer, il aimerait en savoir plus sur elle. Fini de jouer.

[HRP à force de citer Israël et le mossad, on va avoir les RG sur le dos! XD On joue les gars, on joue! Warf!]

Invité

Ziva ne s'attendait pas à une telle question de la part de Tony.
*Pourquoi ne pas être rester en Israël?* se répète-t-elle.
Elle réfléchit à sa réponse, ne voulant pas dire de fausseté mais ne pas avouer les vraies raisons.
Mais elle lui doit bien de lui répondre quelque chose.

Elle se lance:

Tout simplement que les tensions sont très fortes. C'est la guerre pour des riens, les convictions, les lignes de pensées ne sont pas libres. Une femme n'est pas un être humain. Et il est mal vu de se comporter avec des sentiments ........Mais bon, avec tout ce qu'ils ont fait à ma famille, avec toutes ces chicanes, j'ai préféré partir. Je n'avais plus personne qui m'attachait.......

Doucement la tristesse s'est installée dans la voix de Ziva. Elle cesse de parler et se tourne légèrement pour appuyer la tête sur l'épaule de Tony. Si ce dernier avait pu lire dans sa mémoire, et voir ce qu'elle revoyait en ce moment, il regretterait d'avoir éveiller ces souvenirs. Mais Ziva ne lui en voulait pas, *il ne peut pas savoir et je prie pour qu'il ne sache jamais*

Tony n'avait pas hésité longtemps avant de poser sa question, et il le regrettait déjà. Il se doutait bien que le sujet devait être sensible. Cela faisait plus de 50 ans que le sujet était sensible à tout bien y réfléchir.

Peu étonnement, il nota la certaine gêne de Ziva qui s'apprêtait à lui répondre. Malin de poser ce genre de question. Pour plomber l'ambiance, c'était bien vu. Du DiNozzo tout craché ça!
Pourtant, la réponse qu'il eut lui sembla sincère. Un rien superficielle, mais honnête.

A la façon dont le silence retomba, Tony se doutait bien qu'il avait réveillé certaines choses. Il se jura, un peu tard, qu'il n'évoquerait plus ce sujet aussi ouvertement. Il lui était clair à présent qu'elle ne préférait pas en parler.
Comme Ziva s'était remise contre lui, il prit sa main tout en resserrant son étreinte.
- Désolé. Lâcha-t-il doucement avant de lui déposer un baiser dans les cheveux.

Là, pour le coup, lui aussi avait un peu décroché du film. Les terroristes qui cherchaient le président dans l'avion, lui semblaient des pantins embarqués dans une danse sans but réel.

Tony espérait juste qu'il n'avait pas blessé Ziva plus que ça. C'était bien là, la dernière chose qu'il voulait.

Invité

Ce moment de tristesse dans son âme lui fit fermer les yeux en espérant que les images que l’évocation de ces souvenirs avaient réveillés, s’estompent.
L’étreinte de la main de Tony contre la sienne, le baiser qu’il dépose sur ses cheveux lui font l’effet d’un baume sur une plaie. Elle se doute bien du malaise que doit ressentir Tony d’avoir posé cette question qui ne se voulait aucunement embarrassante pour elle ou aussi pour lui.
Reprenant sur elle-même, comme on lui a enseigné, elle chasse la vision et lève son visage pour regarder celui de Tony.
Elle lui sourit et pose un baiser sur sa joue.
-Agent DiNozzo, vous auriez préféré un autre film, vous me semblez ne plus être intéresser. Y aurait-il quelque chose qui vous ferait plus plaisir ?

Une nouvelle fois, Ziva avait envie des bras de Tony, avait envie de le sentir contre elle, sentir la chaleur d’un être humain. Elle voulait oublier les horreurs et connaître la douceur.
N’etait-ce pas légitime de vouloir se sentir vivante quand on se souvient avoir piétiner la mort?

A la façon dont Ziva réagit contre lui, Tony croit deviner qu'elle ne lui en veut pas. Et de fait lorsqu'il croise à nouveau son regard quelques secondes plus tard, il n'a plus aucun doute sur la question. Et rien à redire, il s'en sent grandement soulagé.

Rhaaa ce sourire! Et là, aucun doute, il n'est adressé qu'à lui. Le baiser qu'elle lui dépose alors sur la joue finit de le convaincre, si besoin était, qu'elle ne joue pas. Prêt à répliquer, il se fait cueillir par la jeune israélienne comme un déboutant.
Lui renvoyant alors un sourire charmé.
- Je dois bien avouer que j'ai un peu de mal à me concentrer sur Harrison.

Oui, sur Angelina Jolie, il aurait peut-être fait un effort, mais là... Après quelques secondes de flottement où il sembla réfléchir.
- Quand à savoir ce qui me ferait plaisir...

Oui, enfin, il y avait une foule de chose qui lui ferait plaisir à cet instant. Pourtant une prenait largement le dessus. Chasser le naturel...
Pourtant, Tony n'avait qu'une crainte : tout gâcher. Parce que c'était une habitude chez lui. A force de tout prendre à la légère, plus personne ne vous croit capable d'être sérieux.

Mais il en avait trop dit, ou pas assez. Il savait que Ziva n'en resterait pas là. Du même coup.
- Qu'est-ce que tu dirais de nous préparer un déjeuner digne de ce nom?

Ok, il savait qu'elle serait sans doute un peu déçu. Du moins, c'est ce qui lui semblait. Parce deviner ce que peuvent bien penser les femmes est un défi qu'il avait abandonné depuis un petit moment!

Invité

Effectivement, ce n’était pas vraiment ce à quoi pensait Ziva, pour une énième fois, mais il était plus sérieux qu’elle sur ce sujet.

Un déjeuner ? Répète-t-elle surprise. Après tout, c’était mieux comme çà. Bouger lui ferait oublier ce dont elle était à penser.

Les mauvaises images s’effacèrent de sa mémoire et ainsi sa tristesse s’envola.

Ok préparons-nous un festin ? Dit-elle sur un ton comique en se frottant le ventre.
Tu penses à quoi ? Pour nous faire grossir!

Ziva ne voulait pas montrer à Tony que ce n’est pas de cela qu’elle avait envie. Mais il faisait tellement tout pour elle.

Tu.... Elle allait lui dire qu’elle l’aimait beaucoup mais préféra se taire. Pourquoi s'aventurer sur un terrain glissant. Il lui paraissait évident que Tony ne voulait pas aller plus loin. Qu'il préférait leur amitié à l'amour.

*Mais que j'ai envie de ses bras!* se dit-elle.

Il avait bien vu. Enfin, Ziva sembla plus surprise que déçue au final. Et tant mieux. La diversion sembla marcher au moins. Tony acquiesça d'un franc sourire, avant de poser à nouveau le pop-corn sur la table basse.

Son sourire s'élargit un peu plus en voyant la jeune femme se frotter le ventre avec entrain. Il dégagea son bras, avant de se lever. Il tendit alors la main pour l'aider à se lever.
- Ma spécialité, voyons, pasta al' DiNozzo!

Et ce n'était pas à n'importe qui qu'il faisait la cuisine! Mais quand la jeune israélienne commença à parler avant de s'arrêter, il en fut interpeler.
- Oui? ... Continue, qu'est-ce que tu voulais dire?

Elle semblait déçue et ce n'était sûrement pas à cause du menu qu'il venait de proposer. Il le savait pertinemment.

Invité

Ne voulant pas faire voir que la question était plus personnelle et ne concernait pas le menu, elle répond:

-Tu les fais toi-même tes pâtes ?

Ouffff, elle avait trouvé quelque chose. Elle avait bien plus envie de lui demander pourquoi il n’avait pas envie d’elle. Elle, c’est de lui qu’elle avait envie.
Une phase de « peut-être » naquit en elle. Une petite voix au fond d’elle lui révéla que, peut-être, malgré les airs irrésistibles qu’il se donne, Tony a peur.....peur d’elle. Peut-être qu’il a peur de la décevoir ?
*Je devrais prendre l’initiative, peut-être?*
Peut-être qu’avec le vin....
-On va aller acheter une bonne bouteille pour accompagner « la spécialité Dinozzo! »Demande-t-elle tout en le suivant dans la cuisine.
Instinct ou volontaire, elle caresse doucement le bras de Tony pour ensuite prendre sa main:

Elle voudrait lui parler mais aucun son ne sort de sa bouche, qu’un sourire avant de parvenir à lui dire d’un voix un peu timide:

-Tony, tu es super gentil!

*Et si tu savais combien tu comptes pour moi*. De peur qu’il lit dans ses yeux ce qu’elle pensait, elle détourne le regard et demande:

-Bon, je fais quoi?
Se doutant bien qu’il trouverait de quoi détourner l’envie qu’elle avait de lui.

Elle savait qu’il savait!

Tony eut un sourire à la question de Ziva. Il savait faire, mais le temps lui manquait toujours, et puis aussi surtout l'occasion. Il rétorqua donc.
- Non, je les fais pas moi même, mais elles sont fabriquées dans les règles de l'art.

Et tandis qu'ils rejoignaient la cuisine, la jeune femme demanda pour la boisson.
- J'ai ça en stock, ne t'en fais pas.

Un excellent chianti qu'il trouvait chez un caviste non loin de là. Il allait d'ailleurs le lui préciser quand il sentit le doux contact des doigts légers de Ziva sur son bras. Il réprima un frisson en resserrant sa prise sur la main qui venait de saisir la sienne.

La jeune femme sembla marquer un temps, et quand elle put parler, c'était pour lui faire un compliment. C'était rare qu'ils se parlent ainsi, si gentiment. Et une chose était sûr, il aimait ça.
Pour une fois, plutôt modestement, il répondit.
- Ca m'arrive! Lui lançant un sourire des plus charmants.

Tony comprit à la façon dont elle se défila alors, que Ziva était un rien mal à l'aise. Il croyait saisir le problème. Mais était-il de force à le résoudre?
S'il y réfléchissait un tant soit peu, il savait que oui. Simplement, il se protégeait. De lui-même avant tout.

Pourtant quand ils avaient évoqué le sujet un peu plus tôt Ziva semblait avoir compris son problème. Et si elle passait déjà outre, c'est que ça devait être franchement plus sérieux encore que Tony ne l'aurait imaginer. C'était flatteur d'ailleurs.
Il fallait qu'il réagisse. A toujours se protéger de tout, on blesse aussi souvent les autres. Il le savait. Il fallait juste que la chose chemine dans son esprit. Et qu'il se décide. A présent, il savait que ce serait rapide. Assez pour la jeune femme en face de lui, il l'espérait.

Mais Ziva fit habillement diversion en demandant ce qu'il y avait à faire. Après un court moment d'absence, il se reprit. Avisant le plan de travail, vide bien sûr.
- Champignons, poivrons, tu aimes, toi?

Elle ne l'avait jamais vu spécifier "sans" quand ils commandaient à l'agence, mais sait-on jamais. Tout en parlant, il avait sorti les différentes casseroles.
- Si tu veux bien les remplir d'eau...

Tandis que de gestes assurés, il sortait déjà les ingrédients.

Invité

Continuant sur une note enjouée, Ziva réplique à la description des ingrédients:

-Tu sais, je suis habituée au danger!
Tout en éclatant de rire.
Elle se reprend, sourire aux lèvres et air taquin:
-Je te fais confiance.

Elle prend la casserole que lui tend Tony,
A vos ordres Chef Dinozzo!
Et non sans lui lancer un nouveau regard moqueur, elle se dirige vers l’évier pour remplir ses casseroles. Elle va ensuite les poser sur la cuisinière.
-Voilà, c’est fait!
Et dans un geste tout à fait naturelle, sans aucune arrière pensée, Ziva va se coller au dos de Tony pour voir, par-dessus son épaule, ce qu’il fait.
-Maintenant, je fais quoi ?

Tony crut noter que le voile de triste qui avait plomber un instant l'ambiance s'était envolé. Le tout était d'espérer que ce n'était pas que transitoire. Il serait peiné de voir Ziva l'esprit ailleurs. Surtout si c'était dans un coin dévaster du côté d'Israël...

Son rire lui fit l'effet d'une douche salvatrice. Ce qu'il aimait l'entendre rire. Un rire franc, sonore... une merveille. A cet instant, Tony eut une envie presque irrépréhensible de l'embraser. La lutte intérieure était intense, mais il tint bon, ramené à la réalité par la voix de la jeune femme.

Le jeune homme rassembla les ingrédients qui avait besoin d'être passé sous l'eau dans une passoire, et une fois que Ziva eut fini, il les rinça comme il le fallait.
Et tandis qu'elle le questionnait sur la suite, il sortit deux couteaux et la planche à découper.
- On fait un concours d'éminçage?! Tu sais faire j'espère?

Son amour propre l'empêcherait peut-être d'avouer son ignorance, mais ça n'avait rien de sorcier non plus de couper quelques légumes.
Mais quand bien même il la remettrait avec plaisir sur le bon chemin en lui montrant la manoeuvre.

Se faisant, il alluma le feux sous les récipients d'eau.

Invité

Tu ne crois tout de même pas me montrer à me servir d’un couteau ?

Questionna-t-elle en mi-rieuse, mi-sérieuse.

Tu sais, au Mossad, l’entraînement, c’est aussi se servir d’un couteau ou de ses mains,
raconte-t-elle en allant près de lui et, posant les mains autour de son cou, serre doucement.

Voilà ce que, de temps en temps, j’ai le goût de te faire Agent Tony Dinozzo!
Dit-elle en appliquant une légère pression pour ensuite déposer un baiser sur son épaule, le lâcher et retourné moqueuse, reprendre la tâche qu’il lui avait confié.
Tu veux toujours compétitioner ?

Tout ce qu’il y a de plus moqueur dans les yeux.

Tony étouffa un léger rire à la réponse de la jeune femme. Du même coup, il ne savait pas trop comment il fallait le prendre.
Et ce qu'elle ajouta ensuite ne le rassura pas vraiment. Ceci étant, il avait une grosse différence entre l'art de faire un boutonnière au couteau d'assaut et l'art japonais du hyoshigi! Personnellement, l'agent préférait le second, et de loin!

Il déglutit presque difficilement alors que Ziva était dangereusement proche. Pas qu'elle l'intimidait, mais presque. Il la laissa cependant faire et ne put s'empêcher un sourire amusé alors qu'elle le défiait... encore et toujours aurait-il pu ajouter. Ca va qu'il commençait à sérieusement la connaître.
- J'ignorais que tu étais un fin cordon bleu.

Ouais, enfin, il attendait de voir pour juger, à part ça.

Il sortit deux couteau acérés, et en tendit un par le manche à sa... rivale. Il partagea les légumes.
- Voyons voir ce que tu sais faire.

Si on lui avait dit ce matin en se levant qu'il ferait la cuisine tous les deux un week-end sans raison particulière avec la jeune israélienne, il ne l'aurait jamais cru.

Invité

Ziva le voit perdue dans ses pensées.

À quoi tu penses, agent Dinozzo ? Si ce n’est pas indiscret, évidemment!
Demande-t-elle sans méchanceté. Elle redoute d’avoir fait une bévue, car peut-être que, ce qu’ils font présentement, il le faisait avec Jeanne, alors, à son tour, une foule de souvenirs se précipite dans sa tête.

A son habitude de faire du « coq au cheval », elle demande, en tenant le coûteau :

Tu es prêt? On y va!

Et, avec dextérité, la voilà qui coupe les légumes comme ils se présentent. Elle ne sait pas trop si c’est la bonne manière, mais bon, *C’est un jeu!*

Tony fit mine de réfléchir encore un peu, alors qu'un fin sourire en coin venant de s'insinuer gentiment sur ses lèvres. Gradat la pause, tournant juste la tête vers Ziva, il lui répondit fièrement.
- Je fais le vide! Je me concentre pour te mettre la pâté!

Ok, là il exagérait sûrement un brin. Déjà parce qu'il ne pensait pas tout à fait à rien, et que même s'il était assez doué en cuisine, rien ne l'assurait que Ziva ne soit pas meilleure encore. Sur le terrain, il la connaissait assez bien, mais dans le privé. Que de découverte en perspective, c'en était grisant.

A sa demande, il continua.
- Prêt!

Il commença son découpage avec dextérité, mais ralentit à mesure la cadence alors que son regard s déportait vers ce que faisait Ziva. Là, rien à redire, elle était rapide, très même! A ce train, elle allait faire de la purée de légumes!
- Hop! Hop! La vitesse ne fait pas tout mademoiselle!

Il posa son couteau, et réalisa alors qu'il avait eu du bol de ne pas se couper en la regardant, car il avait bel et bien finit de découper son poivron sans vraiment regarder ce qu'il faisait. Il secoua la tête réprimant un léger frisson d'effroi, puis se plaça derrière Ziva, l'encadrant de ses bras pour lui montrer le geste juste.
- La cuisine, c'est un art! Il faut faire ça avec... amour.

Argh! Il ferait bien de tempérer un peu les choses car le dérapage n'était pas loin, là. Du coup, pas sûr que la diversion ne marche, mais il partit dans le registre de l'humour.
- A moins que tu n'aies décidé de nous faire de la purée de légumes à la place?!

Enfin, il reconnaissait bien là le côté... efficace de la jeune israélienne, en même temps.

Invité

Elle regarde Tony qui abandonne son couteau, et sans avoir le temps de lui demander, s’il se rendait sans vouloir aller plus loin, elle le sent qui se glisse derrière elle.
Un frisson la parcourt toute entière quand elle sent son souffle chaud dans son cou. Elle a l’impression que ses jambes sont du chiffon.
Elle tourne la tête et ses lèvres sont près de sa joue. Elle laisse ses mains au bon vouloir de Tony sans détourner les yeux de sa bouche.
Elle se tourne, lui fait face et :

Désolée Tony, j’ai envie de toi!

Voilà, elle l’avait dit. Que ferait-il maintenant?

» A deux, c'est mieux ! (PV Tony)
» Suite de l'attaque chez Gibbs
» Suite des photos entre Jethro et Jenny
» Suite de retrouvailles bien surprenantes [Pv Jack & Jethro]