Cassage de gueule en règle!

Depuis l'ascenseur

Mike était complètement K.O. En même temps, vue la violence du choc et les antécédents, rien de bien anormal. Il avait sévèrement morflé. L'assistance avait été un rien étonnée de voir la directrice disparaitre avec l'agent Gibbs dans l'ascenseur. Ils pensaient évidemment que le subordonné se prenait un savon comme jamais. Et le fait de ne pas l'avoir revu de la journée le leur fit penser encore d'avantage par la suite.

Pendant ce temps, les secours avaient été appelé, et Mike transporté dans une salle à l'écart où on lui faisait les premiers soins. Ducky avait été prévenu, et ne croyait pas une seconde les agents qui lui expliquèrent que c'était Gibbs qui avait fait ça.

Lui parlant comme à une de ses "patients" habituels, ce qui revenait en partie au même vu que Mike était inconscient. Le docteur prit un air condescendant en se penchant sur lui pour vérifier que le sang n'obstruait pas les voix respiratoires de l'agent du FBI, qu'il avait déjà croisé une fois ou deux.
- Et bien mon ami, je ne sais pas ce que vous avez pu faire à ce cher Jethro... Mais vous avez grandement du le contrarier pour qu'il vous mette dans cet état.

L'homme de l'art nettoyant un peu le sang pour voir s'il pouvait aider un peu plus. Mais Mike avait besoin d'examen qu'il ne pouvait faire au sein du NCIS.

Jenny arrive en vitesse et regarde son mari sur la table.

Qu'est-ce qui se passe?

Tout affairé à son patient, dont le nez était plus que sûrement fracturé selon les premières constatations du légiste, l'homme n'entendit pas qu'on venait vers lui. Il se redressa un rien surpris en découvrant sa visiteuse.
- Oh, madame Shepard. Reprenant ses soins. En fait, je vous aurais bien retourner la question, voyez-vous.

Il marqua un légère pause, prenant le pouls du patient.
- Je me demande bien ce qui a pu pousser l'agent Gibbs à mettre ce pauvre homme dans cet état. Ce n'est assurément pas son genre.

Et qu'il règle ainsi ses comptes au sein même de l'agence l'étonnait plus encore. Il ferait bien à l'occasion de vérifier avec lui si son ami n'avait pas quelques ennuis pour le coup.

Ducky est un homme en qui tous les gens ont confiance et ça, Jenny l’a remarqué hier quand elle l’a rencontré pour la première fois de sa vie. C’est un homme quand même assez âgé qui utilise une méthode incroyable avec ses patients.

De la violence et une femme, c’est tout ce que je peux dire.
Elle n’était pas pour dévoiler sa vie à cet homme même s’il semble être tout à fait à sa place!

[HRP Ils se connaissent d'avant en théorie, non?]

Du coin de l'oeil, discrètement, Ducky surveillait un peu la directrice. Son sixième sens lui disait qu'il y avait quelque chose. Et lorsque la toute nouvelle directrice répliqua, il hocha la tête.
- Oh, je vois...

Il comprenait mieux dans ce cas que son ami ait réagi ainsi. Bien entendu, il n'avait aucune idée de l'identité de la femme en question. Mais connaissant le haut sens de moralité de Jethro, ça devait êtr sérieux.

L'homme se retourna pour faire face à la directrice.
- Si vous aviez besoin de mes services, n'hésitez pas un instant. Je n'aime guère plus que Jethro ce genre de situation.

Pour ce qu'il connaissait de l'agent, il ne lui avait pas semblé aussi mauvais. Mais connait-on vraiment les gens en les fréquentant aussi peu? Sûrement pas.
Mais bref, s'il pouvait être utile.

Derrière lui l'homme entendit un grognement sourd, visiblement douloureux.
- Jenny...

Mike reprenait doucement connaissance, et il lui avait bien semblé entendre sa femme. Ducky en entendant l'homme appelé la directrice ainsi, se tourna un peu vers elle, haussant un sourcil surpris.

Elle aurait bien aimé dire quelque chose à Ducky, mais son mari l'appela. Elle tourne donc la tête vers lui et le regarde droit dans les yeux. Il souffre et elle le voit bien... ce n'est pas facile à dire, mais dans un sens, c'est ce qu'il méritait, non!?! Ça, elle ne va certainement pas lui dire.

Mike... comment te sens-tu?

HJ : Oui, ils se sont vus.

Mike tenta de se relever d'où on l'avait installer, mais il fut vivement rappelé à l'ordre par une vive douleur au crane.
- Doucement mon ami! Vous n'allez pas aller bien loin dans l'état où vous êtes.

Même si il y a avait quelques griefs contre cet homme, il était médecin avant tout, et se devait de le soigner, quoiqu'il puisse penser de lui. Et puis au final, il en savait quasi rien.
L'agent du FBI porta une main vers sa tête. Il avait plus mal au crane que pour la pire de cuite. Il ferma les yeux un instant, et répondit à sa femme.
- Je crois que là, je l'ai croisé d'un peu trop près le métro! Il m'est carrément passé dessus!

Il avait l'impression que son nez n'était que de la purée. Une horreur.
Et si c'était possible, il se ~~senta~~sentit () un peu plus coupable de ce qu'il avait fait vivre à Jen. Certes, il ne l'avait jamais -encore- massacré à ce point, mais il imaginait tout de même sans peine le mal qu'il lui avait fait.[/strike]

Tu comprends maintenant le sens de : Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse? Moi, je l'ai compris depuis bien longtemps.

Elle était bête dans ses paroles, mais que voulez-vous, en ce moment, elle ne joue pas à la femme, mais bien à la directrice!

D'un coup, Ducky se sentait de trop. Même s'il ne pouvait pas trop juger de la situation, et de fait il s'en garderait bien, il trouva les propos de la directrice un rien déplacé. Mais encore une fois, ça ne le regardait pas.
- Je vais vous laisser, et voir où en est l'ambulance.

Le légiste n'attendit pas son reste, et quitta alors la pièce.

C'est bien qu'il était pas du tout en forme, car ce que Jen venait de répliquer était selon lui ce qu'elle pouvait dire de pire. Il lui aurait bien expliquer sa façon de penser pour le coup. Enfin sans mauvais jeux de mots.
Depuis qu'il avait pris conscience de son problème, il voyait les choses tout à fait autrement. Et plus il y faisait attention, plus il trouvait Jen curieuse dans ses propos et ses réactions. Il ne savait ps qui avait changé le plus, mais assurément sa femme était différente. Peut-être ne la voyait-il plus avec les yeux de l'amour, tout simplement. Avant, il ne réfléchissait pas plus. Il était fou de jalousie, et ça s'arrêtait là, en quelque sorte.

Finalement, ce n'était peut-être pas plus mal tout ça. Le début de la fin en somme.
- S'il te plait, Jen... Ce n'est pas le moment.

Non, il n'était pas en état de répliquer. Sûrement pas.

Pardon

En bonne femme soumise à son mari, elle s'excuse, même si elle venait probablement de dire la pure vérité. Jenny est tellement soumise qu'on pourrait croire qu'elle s'est convertie à l'Islam ou à une religion de la sorte. Ne sachant pas trop quoi faire, elle s'assied près de son mari.

Pourquoi te battre avec l'agent Gibbs, pourquoi me faire la vie dure comme ça? Je suis nouvellement en poste comme directrice et tu viens te battre avec un agent... pour qui je vais passer aux yeux des autres?

Lorsqu'elle s'excusa, Mike tenta un petit sourire, mais c'était un rien douloureux. Lui n'en demandait pas tant. Juste qu'ils ne repartent pas au quart de tour. Enfin, de toute manière, l'agent n'était sûrement pas en état de répliquer. Mais de toute façon, il n'aspirait qu'à une chose : calmer le jeu.

Seuls, il pouvait tenter une conversation sérieuse. C'est Jen qui lança le débat après s'être assise près de lui. Signe qu'elle n'était pas plus méfiante que ça. En même temps, même s'ila avit voulu, il n'aurait rien pu faire.
Mike soupira légèrement avant de répondre.
- Si je te dis que ce n'est pas ma faute, tu ne vas pas me croire sans doute?

L'homme étouffa un début de léger rire. Pourquoi serait-elle enclin à le croire? Puisqu'à chaque fois qu'ils se retrouvaient dans la situation inverse, lui ne croyait jamais Jen. Mais bon, dans un sens, il espérait qu'elle était plus maligne que lui, peut-être.
Il enchaîna donc.
- On a commencé une discussion qui assurément n'avait pas sa place au sein du service. Il m'a donc emmené à l'écart, logique. Je ne dis pas que je l'ai pas asticoté un peu... mais tu vois le résultat.

Joli résultat d'ailleurs. Mike regarda sa femme un instant.
- J'ose juste espérer qu'il n'y a jamais que moi qui puisse être capable de le mettre en rogne comme ça, Jen.

Sous entendu qu'à son sens, Jethro était presque plus violent que lui. De fait, Mike n'avait jamais mis sa femme dans un tel état. Elle serait sans doute déjà plus de ce monde d'ailleurs si ça avait été le cas.
Pas qu'il s'inquiétait éventuellement pour elle mais tout comme. Parce que une petite voix intérieure lui disait qu'il l'avait déjà perdue - normal en même temps - et il ne serait pas plus étonné que ça que Gibbs soit déjà sur les rang pour les avoir vu ensemble comme ça.

Je vais te dire la vérité Mike. Jethro et moi, on s'est connu dans le passé. Nous avons fait une mission à Paris... une mission des plus spéciales. Puis comme toutes personnes, nous ne sommes pas faits de bois, alors un soir la relation collègues de travail à vivement dégringoler en relation plus personnelle, ce qui est normal pour une femme et un homme seuls. Ça, c'est la vraie histoire! Je ne sais pas ce que Jethro t'a dit ou ce que tu lui as dit, mais moi je te raconte le pure vérité... puis le reste tu n'as pas besoin de le savoir.

Elle vient de lui raconter la vraie histoire comme toutes bonnes femmes qui se laissent mener par son mari. Elle ne pouvait pas lui mentir non plus, car il l'aurait remarqué.

Même s'il n'était pas très aware à cet instant, Mike nota que les aveux de sa femme n'étaient pas feints. Ses sentiments à lui étaient partagés. Oh bien sûr d'un côté, ils les auraient bien écharpés tous les deux dans l'instant. Mais en même temps, la franchise de Jen le toucha au plus haut point.

Bon, vrai que s'il avait été valide et face à elle, Jen aurait sans doute eut trop peur de se confier ainsi à lui. Son état devait grandement aider. Mais tout de même.
Il la regarda sans bouger un moment. Assurément, elle devait se demander comment il allait réagir, et lui aussi du reste!
- Jenny... Il leva sa main pour prendre celle de sa femme. Je sais que j'ai franchement déconné, mais je te jure que je t'ai toujours aimé, mal, très mal sans doute m. Je n'ai jamais eu que ce modèle là chez mes parents et bêtement...

Il avait reproduit. Ca n'excusait en rien ses geste, mais tout au moins ça les expliquait en partie. Maigre consolation me direz-vous quand on en est la victime. L'agent sentit l'émotion l'envahir et il dut prendre sur lui un peu pour se maitriser. ce qu'il fit brillamment d'ailleurs.
Il continu alors.
- Toi et Jet' êtes de loin ce qui n'est arrivé de mieux dans ma vie. Il resserra son étreinte sur la fine main de sa femme. Est-ce que tu pourras seulement me pardonner un jour?

Lui l'espérait de tout coeur. Ca lui semblait même vital d'un coup. Il était incroyablement serein paradoxalement. Il n'en voulait nullement à Jen. Ni même à Jethro. Enfin si, peut-être quand même le deuxième coup, franchement de trop alors qu'il était déjà KO et à moitié défiguré.

C’est bien la première fois de sa vie qu’elle voit son mari qui lui parle avec tant de sincérité. Est-il honnête dans ses paroles? Peut-être croire qu’il arrêtera de lui faire du mal l’un de ces jours? Elle l’aime et l’aimera toujours, mais comme arrêter d’aimer un homme qui nous bat? Ne sachant pas trop quoi dire, elle laisse un larme couler le long de sa joue. Peut-être qu’elle pleure, car son mari est pas mal défiguré et qu’il parle avec son coeur.

Je t’aimerai toujours, tu le sais... mais... qu’est-ce que j’ai fait pour avoir le droit à connaître ta force sur moi? Ce que je devrais faire, c’est demander le divorce pour donner à notre fils une vraie vie... tu sais celle où le père ne bat pas sa femme.

Vrai que ça faisait vraiment très longtemps qu'il n'avait pas gardé son calme devant Jenny face à une situation irritante. Parce que oui, il n'y avait rien de réjouissant pour lui dans cette conversation. Assurément.
Il avait un peu moins de poids sur le coeur, mais pour autant tout lui semblait jouer. Et sûrement pas en sa faveur.

Même en voyant s'échapper une larme des yeux humides de sa femme. Il l'effaça d'un revers du pouce. Il allait reprendre la parole quand Jen le devança. Une nouvelle fois ce qu'elle lui avoua lui fendit un peu plus le coeur, sans qu'il ne se départisse de son calme.

Et non, de fait, il s'étonnait toujours qu'elle puisse encore l'aimer. Mais ce qu'elle dit ensuite lui fit détourner le regard. C'était dur à entendre tout ça.
Un nouveau soupir de désemparement s'échappa de sa poitrine, avant qu'il en réagisse.
- Egoïstement, j'espérais t'avoir en permanence pour moi. Je comprends trop tard que plus j'essayais de te changer, plus je te perdais. Il leva alors de nouveau les yeux vers elle. C'était à moi de changer, je le sais maintenant.

Il y a des tas de choses comme ça dans la vie qu'on comprend trop tard. La leçon était couteuse pour tout le monde cette fois. Trop couteuse.

Pourquoi réalise-t-il maintenant qu'il y est peut-être allé trop fort ces dernieres années? Peut-être réellement divorcer alors qu'il sait très bien qu'elle risque peut-être de se mettre en couple avec Gibbs? Peut-être que la vie de Gibbs serait alors risquée, non?

Regardant toujours son mari, elle pose sa main sur sa joue.

Parfois on réalise trop tard des choses... regrettes-tu parfois tes gestes? Si tu voulais aller voir un spécialiste pour tes sautes d'humeur... me ferais-tu du mal si je partais?

Même si le contact de la main de Jen sur sa joue fut un rien douloureuse, Mike en apprécia le contact, et ferma les yeux une seconde en écoutant sa femme.

Bien entendu qu'il regrettait ses gestes, ça avait toujours été le cas ou presque. Il se trompait en croyant que cela pouvait "dresser" Jen, voilà tout. Et il avait mis bien longtemps à s'en rendre compte. Bien trop longtemps.
Il n'était pas contre allez voir un psy, mais jamais cela ne pourrait effacé ce qu'il avait fait. Mille fois hélas. Il était trop tard, bien trop tard.

La dernière question de Jen lui fit un peu le même effet que le deuxième coup de Gibbs. Pas besoin de physique pour faire mal. C'est même parfois pire.
Il détourna le regard pour fixer un point dans le vide devant lui, et commença sereinement.
- Jenny, je sais que je t'ai perdu depuis un moment...

Il était calme, bien trop. Ce n'était assurément pas son habitude, et son passage à tabac n'y était pour rien. Mais vrai qu'on aurait pu croire que si, notamment pour Jen qui le connaissait et le... subissait.

Maintenant, il ne savait franchement pas comment il encaisserait une séparation d'avec sa femme. Mais là, il était en état de rien.

Il est vrai qu’il a perdu sa femme depuis un moment déjà. Est-ce normal que Jenny s’en veut de faire subir ça à son mari? Elle ne veut pas qu’il pense qu’elle le quitterait pour Jethro, même si c’est proabablement le cas. Elle veut qu’il pense que si elle le quitte, c’est pour son bien, sa santé et la vie de leur fils.

Le voila qui détourne son regard pour regarde dans le vide. Elle le laissa faire et quand elle vient pour lui parler, elle lui dit :

Aurais-tu pu agir autrement dans le passé? Tu te bats pour cesser la violence dans le pays... mais tu en crées à la maison. Je sais que tu n’es pas le seul responsable, car moi aussi j’ai un caractère dur et pas facile à vivre.
Elle devait l’avouer, non? Jenny n’est pas un ange et ça Mike est le mieux placé pour l’avouer. Peut-être que Gibbs pense qu’elle est parfaite, mais elle ne l’ai pas du tout.

Alors que Jen reprenait la parole, Mike la regarda de nouveau. C'est vrai que c'était paradoxal, son comportement par rapport au job qu'il faisait. Servir et protéger. Oui, enfin...

Il tenta de nouveau un sourire quand sa femme avoua qu'elle avait aussi ses défauts. Tout le monde a ses défauts.
- Personne n'est parfait, c'est sûr. Il marqua une légère pause. Mais tu ne méritais pas pour autant ce que je t'ai fait subir.

Il en parlait comme si cette époque était définitivement révolue. Au fond de lui-même, il savait qu'il n'était pas impossible qu'à la première incartade, il remette ça. Et c'était bien tout le problème.

Pourtant, il n'arrivait à imaginer qu'ils puissent se séparer pour autant. Voilà, bien un concept totalement abstrait pour lui. "Pour le meilleur et pour le pire" ils avaient fait leurs voeux devant dieu ens e mariant.

Penses-tu les coups que j'ai reçus étaient comme une correction?
Elle lui lance des tas de questions tout d'un coup. Elle en profite, car en temps normal elle aurait bien mangé un coup assez rapidement.

Retrouvant progressivement ses forces de même que ses esprits, Mike tenta une nouvelle fois de se redresser. Il bascula pour se retrouver assis, tout en écoutant Jen.
Il resta un peu interdit devant sa question, et répondit un rien courroucé.
- Jen, ne te moques pas de moi quand même. Tu le sais très bien.

Ca va, il se maitrisait encore. Mais après une question aussi stupide, il ne se demandait plus trop pourquoi, lui, des fois, il s'énervait!

Après un geste agacé, il se leva, et commença à marcher. Whaow, il eut un léger vertige, et se rattrapa à la table. Une fois stabilisé, il repartit plus doucement vers la sortie. Puisque l'ambulance n'arrivait pas, il irait à son devant!

't1, ce c** de Gibbs lui avait flingué son costard en attendant! Il lui enverrait la note!

Voyant son mari qui tente de marcher tout seul, Jenny se rejoind et lui prend le bras. Doucement, elle marche avec lui à la sortie et lui demande :

A-t-on réellement appelé l’ambulance ou si je dois aller te reconduire?
C’est impossible que l’ambulance mette des minutes pour arriver à destination! Une chance qu’il n’est pas sur le point de mourir, car il serait bien mort après toutes ces longues minutes d’attente!
Je vais aller te reconduire!
Elle venait de prendre l’initiative d’aller le reconduire elle-même à l’hôpital. Après tout, c'est le NCIS qui va payer son essence.

Mike fit tout de même un petit sourire de remerciement en voyant que sa femme venait pour l'aider. A sa question, il fit une petite moue, et répondit.
- En théorie, quelqu'un a appelé.

C'est ce qu'avait laisser entendre le légiste en tout cas. Et tandis que Jen se décidait à l'emmener, il virent déboucher du couloir deux secouristes qui arrivaient au pas de course. L'un deux allait visiblement leur demander où se trouvait le blessé lorsqu'il vit Mike.
- Je crois que tu vas pouvoir t'éviter cette peine, la cavalerie est là. Dit Mike à sa femme. Et puis vu mon état, ce n'est peut-être pas un mal pour les sièges de ta voiture.

Au moins l'ambulance était faîtes pour. Un des secouristes pris alors la place de Jen après que l'agent fédéral ait confirmé qu'il pouvait marcher.
Avant de disparaître de la vue de la rouquine, Mike se tourna vers elle.
- Tu salueras Jethro de ma part!

Faisant bien entendu exprès de ne pas préciser lequel! Ironie, quand tu nous tiens!

Chez lui - via une petite visite aux Urgences

Jenny regarda son mari partir au loin avec deux ambulanciers. Elle reste immobile dans le couloir et sourit alors qu’il dit de saluer Jethro de sa part.

Je vais lui dire que tu l’aimes aussi!
Aussi bien jouer à son jeu avant qu’il soit totalement hors de sa vue. Malgré tout ça, son mari est quand même un homme qui sait être comique à ses heures. Heureuse, non pas qu’il part, mais heureuse de voir qu’il ne l’a pas frappée, elle quitte le couloir pour retourner à son poste.